top of page

Aristos Marcou, Candidat au Conseil communal

  • AM
  • 24 janv. 2021
  • 3 min de lecture

ree

Né en 1981, développeur foncier et animateur radio, je suis marié et père et beau-père de quatre enfants.

Je suis passionné de musique, de cinéma, de littérature fantastique et de motocyclisme.


Je souhaite faire de Saint-Cergue une commune où il fait bon vivre et qui ne soit pas uniquement un lieu de passage pour les touristes ou un lieu de villégiature, mais une vraie commune vivante au service de ses habitant-e-s et de ses commerçant-e-s. Pour y parvenir, il me paraît indispensable de créer des lieux de vie tels que commerces de proximité variés, lieux de rencontres intergénérationnels qui peuvent prendre la forme de cafés, de bars ou de lieux plus associatifs, ou mixte. Il me parait important que les habitant-e-s ne soient pas obligé-e-s de descendre en plaine pour trouver des denrées ou simplement pour se rencontrer. La devise de notre village n’est-elle pas « Point n’en descendrai ».


Une bonne cohésion sociale passe aussi par une animation variée qui réponde aux envies du plus grand nombre. Si la Désalpe est une institution et un rendez-vous incontournable dans notre commune, elle n’en demeure pas moins une des dernières survivantes de bon nombre de fêtes qui avaient lieu durant mon enfance. Aussi, relancer par exemple le marché artisanal est une de mes volontés. Le faire comme il était à l’époque, quand c’était une grande fête où tou-te-s les artisan-e-s de la région pouvaient venir montrer et vendre leurs savoir-faire. Je me rappelle aussi que Saint-Cergue a été un haut lieu de la musique, aussi bien folklorique que plus contemporaine. Les infrastructures permettant de renouer avec ce passé existent. Il me parait utile de s’en servir pour faire rayonner la commune. De nombreux villages de montagne en Suisse y arrivent, pourquoi pas nous.


Père de famille nombreuse, je sais bien quels sont les enjeux de l’accueil de la petite enfance ainsi que de la scolarité. Le territoire de notre commune et l’organisation scolaire est ainsi faite que les enfants font souvent plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école. Aujourd’hui, les trajets peuvent être encadrés par l’équipe de l’AISGE qui fait un travail remarquable. Il n’en demeure pas moins que ce travail varie fortement en complexité en fonction des saisons. A mes yeux, il est du devoir de la commune de garantir en tout temps un trajet sûr pour nos enfants se rendant à l’école. Il me parait donc essentiel de donner à la voirie les moyens techniques et humains d’y arriver. Il n’est pas envisageable que des enfants du premier cycle scolaire (ou plus grand-e-s) soient obligé-e-s, en hiver, de marcher sur la route pour se rendre à l’école car le trottoir n’est pas praticable.

Il apparait aussi qu’il est important d’avoir une longueur d’avance sur la démographie. Nous savons déjà que la population de notre village va augmenter dans les années à venir. Il est impératif de ne pas réitérer l’incident de l’école Jean-Jacques Rousseau et de prévoir aujourd’hui le nombre de places en classe qui sera nécessaire demain.


Je m’engage également pour la jeunesse, aujourd’hui trop souvent décrite comme un problème alors qu’elle est notre avenir. J’aimerais développer l’offre de lieux favorables aux activités artistiques, sportives et récréatives de manière à faire participer activement nos jeunes à la vie communale.


En termes d’écologie, j’aimerais également la construction d’écopoints dans les quartiers de la commune. En effet, si le tri est une nécessité face aux défis environnementaux auxquelles nous faisons face, la gestion actuelle est problématique. A quoi bon prendre le temps de trier ses déchets pour faire jusqu’à 10km en voiture, chaque semaine, en allant déposer ces derniers dans l’unique déchèterie communale. Il me paraîtrait bien plus sensé d’avoir un lieu par quartier, équipé de Molok avec les différents déchets à trier (PET, verre, alu, etc…). Ainsi la déchèterie communale ne servirait que pour les encombrants et les trajets seraient moins fréquents car on ne débarrasse pas un lit par semaine.


Enfin, vu la crise que nous traversons, nos commerçant-e-s auront besoin de soutien pour faire face aux nombreuses fermetures dont elles/ils ont été victimes. Il me parait donc essentiel de dynamiser le village de manière à leur permettre de se relever le plus vite possible une fois cette crise derrière nous. Elles/ils sont une partie du ciment social de notre communauté, il est impensable de les laisser tomber.



Commentaires


bottom of page