top of page

Notre syndic est-il en campagne?

  • site7522
  • 11 déc. 2022
  • 5 min de lecture

Vendredi soir, alors que nous étions réuni-e-s avec une vingtaine de personnes pour déguster une délicieuse raclette autour d’Amélie Galatola et discutions de l’avenir de la commune, un participant nous a signalé un post d’une rare violence.


Nous serions incohérent-e-s, opportunistes, improvisateur/trice-s et ferions de la politique politicienne…


Premièrement, nous sommes étonné-e-s que le syndic s’implique avec autant de violence dans la campagne. Il n’est pas candidat et il est le chef de l’exécutif de notre commune, et donc le garant du bon fonctionnement de celle-ci. Une élection doit être démocratique et, normalement, la commune doit être neutre vis à vis des candidat-e-s. Ne serait-ce que pour garantir la bonne tenue du scrutin de manière à ce que le résultat soit au dessus de tout soupçon. Monsieur Ménard sort donc ici clairement de son devoir de réserve.


Nous y reviendrons mais parlons de l’objet de son courroux.


Monsieur Ménard revient sur le débat qui a eu lieu entre lui et notre conseiller communal, Monsieur Othenin-Girard, lors de la campagne de 2021 (débat où Monsieur Menard a dit que rien ne servait d’écrire de longs textes que personne ne lit. Ce point est important pour la suite). Il met en opposition les propos de Monsieur Othenin-Girard et ceux de Madame Galatola dans le débat sur la même chaine lors de la campagne du premier tour.


Monsieur Othenin-Girard dit qu’avec 1200 places de parking et un taux d’occupation de 15% on est à 2,3 millions de recette pour la commune. Madame Galatola dit elle qu’il est scandaleux, et c’est la position de l’Alternative, de faire payer 400.- par an le macaron, alors que dans certains quartiers de Genève c’est la moitié.


Pour commencer, il convient de revenir sur le programme que nous avons écrit en 2021, disponible ici : https://site7522.wixsite.com/lalternative/mobilité . Nous y disons :


« Pour celles et ceux qui ne désirent malgré tout pas laisser leurs voitures (par exemple familles nombreuses, personnes à mobilité réduite ou autres), il sera impératif de terminer le projet de parking de la Givrine. Le projet de parking sous-terrain, sans cesse repoussé et voulu à Saint-Cergue, devra aussi être réalisé ainsi qu’une meilleure signalétique extérieure sur tout le territoire de la commune.

 

Notre vision veut que si ces aménagements doivent inévitablement être payants, il faudra néanmoins trouver des solutions pour que les résident-e-s conservent la possibilité de se parquer gratuitement sur le périmètre de la commune en ayant un nombre de places suffisant. Il n’est pas pensable que les contribuables saint-cerguois-es en payent à la fois la construction, l’entretien et l’utilisation. »


Nous avons donc toujours été ouvert-e-s à un parking payant mais nous avons toujours voulu la gratuité pour les habitant-e-s.


Monsieur Othenin-Girard parlait de 2,3 millions de recettes. Comment est-il arrivé a ce chiffre ? Il existe nombre de moyens de facturer les places de parking… La municipalité en a choisi un… Qui est, à nos yeux, mauvais. Il est en effet possible de rendre le parking payant 24h/24. C’est par exemple le cas au chemin de Compostelle, 1212 Grand-Lancy.


Si les places de parking avait été taxées 24h/24 avec la gratuité des macarons pour les résident-e-s, notre estimation aurait été la suivante :


Prix de stationnement : 1,50 CHF/heure

Prix de stationnement 24h : 36 CHF/ jour/place


Prix par année : 13’140 CHF/an/place


Taux d’occupation 15% : 1'971 CHF/an/place


Sur 1200 places : 2’365’200 CHF/an pour toutes places de parking


Si on prend un taux d’occupation de 10% nous tombons à 1,5 million environ.


Les déclarations de Monsieur Othenin-Girard sont donc exactes. Et comme dit dans notre programme, il convenait de garantir la gratuité des parkings pour les résident-e-s. D’où les déclarations totalement cohérentes de Madame Galatola.


Il est par contre piquant, dans le même débat, d’entendre Madame Ponthus dire que l’on ne peut rien faire pour les gens qui n’ont pas de places privées…


Nous maitrisons donc le sujet. Par contre, si Monsieur Ménard lisait les longs textes que personne ne lit, il l’aurait aussi compris.


Madame Galatola est une experte en matière de mobilité. Elle maitrise parfaitement la LCR, l’OCR et tout ce qui en découle. Ainsi, nous pouvons vous dire que contrairement à ce qui a été déclaré durant le dernier conseil communal, non, les vélos n’ont pas le droit de circuler sur les trottoirs. La seule exception est lorsque les cyclistes ont moins de 12 ans. La maitrise du dossier est ici par contre lacunaire.


Mais revenons au post de vendredi soir. Sa violence et son agressivité nous interpellent. Ce d’autant plus que nous ne sommes pas les seul-e-s à être victimes de telles invectives. Nous vous mettons ci-après les déclarations faites sur les opposant-e-s au collège du Bix. Opposant-e-s qui n’ont fait qu’user de leurs droits démocratiques. Droits que tout-e élu-e prête serment de défendre.


« Enfin nous pourrons aller de l'avant pour ce projet attendu depuis trop longtemps.

Au sein de l'Association Scolaire Intercommunale de Genolier et environ (AISGE) dont les communes membres sont Arzier-le Muids, Genolier, Givrins, Saint-Cergue et Trelex, de trop nombreux enfants doivent être scolarisés dans des portacabines, parce que ce projet a été bloqué par des personnes qui ont mis leurs intérêts personnels au dessus de ceux de la collectivité. Les premières victimes furent les enfants. Ce fut un véritable scandale par ce que nous habitons dans une des régions du monde la plus favorisée et que les enfants doivent être éduqués dans des conditions optimales.

Ces procédures coûtent une fortune aux communes. Le scandale est aussi à ce niveau. La phase I de ce projet comprendra 14 classes. La phase II 10 classes.

Nous allons maintenant de l'avant!

Merci à la commune d'Arzier le Muids » Paul Ménard




Il semble que pour Monsieur Ménard, toute opposition à sa vision des choses soit passible de sa colère. Nous le regrettons car dans notre pays, c’est le consensus qui fait que les choses fonctionnent. A tous les échelons de l’Etat, le pouvoir est dilué de manière à garantir la représentativité de tou-te-s et surtout des minorités.


De plus, vous conviendrez que Madame Ponthus est LA candidate choisie et adoubée par la municipalité. Pour s’en convaincre, les principaux arguments de campagne de la candidate sont les résultats de la municipalité durant cette année. Rien sur ses projets en dehors du fait qu’il est clair qu’elle s’est déjà mise d’accord avec l’exécutif pour le dicastère qui lui reviendra et qu’elle fera du bon travail avec l’équipe en place. De plus, elle a contacté notre candidate pour tenter de la convaincre de ne pas se présenter au second tour au prétexte que c’est cher et que c’est chronophage.


Le second tour de cette élection doit voir s’affronter trois candidates, Stéphanie Ponthus, Muriel Galibourg, Amélie Galatola. L’implication de la municipalité dans la campagne, ainsi que le fait que les arguments pour voter pour Madame Ponthus ne soient que le bilan de la municipalité, rebat complètement les cartes. En effet, il est difficile pour les électeur/trice-s à l’heure actuelle de ne pas avoir compris qu’en votant pour Madame Ponthus, ils/elles votent en réalité pour la municipalité en place. Cette élection en devient un vote de confiance pour notre exécutif et nous le regrettons car pour nous, elle devait rester une élection complémentaire.


La conséquence de cela est qu’une non élection de Madame Ponthus montrera la défiance des habitant-e-s par rapport à ses élu-e-s. Et en voyant plus loin, une élection de Madame Ponthus avec un score inférieur à 50% des voix impliquera que plus d’une personne sur deux à Saint-Cergue est en opposition avec les actions du Conseil municipal.


Nous le regrettons.




Ci-dessus, le débat de 2021 entre Monsieur Paul Ménard et Monsieur Alexandre Othenin Girard.




Ci-dessus, les différentes version du post Facebook de Monsieur Paul Ménard.




Posts récents

Voir tout
Communiqué de presse 29 novembre 2022

Amélie Galatola sera candidate au second tour de l’élection municipale complémentaire du 18 décembre 2022. Réunie en assemblée générale...

 
 
 

Comments


bottom of page