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Mobilité : Casse-Tête des parkings Saint-Cerguois

  • AM
  • 9 févr. 2021
  • 3 min de lecture

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Nous avons tou-te-s pu remarquer qu’en cette période particulière, les infrastructures de la commune ne sont absolument pas adaptées aux vagues de touristes en mal de montagne que nous avons vu déferlé dans nos pâturages.


Alors oui, c'est évident qu’un tel afflux était imprévisible. Nous avons conjugué fermeture des stations françaises, conditions météorologiques exceptionnelles avec une abondance de neige et de soleil cet hiver et bien sûr, crise de la Covid-19. Nul-le ne pouvait prévoir une telle conjonction de choses. Néanmoins, il convient d’en tirer les leçons.


Il est évident que jamais cela n’aurait été possible de répondre à la demande en places pour 6000 voitures dans une commune de 2600 habitant-e-s. Mais entre le marasme que nous avons connu et ce qui aurait pu être fait, il convient de se poser des questions.


Pour d’obscures raisons, le parking de la Givrine n’est toujours pas terminé. Ce simple ouvrage aurait déjà facilité la vie des astreint-e-s de la protection civile qui font un travail remarquable mais ingrat et comparable au rocher de Sisyphe. Sans doute, certain-e-s se sont dit, comme pour beaucoup d’autres projets, « on a le temps ». Manque de chance, à l’image de l’étudiant-e qui révise ses cours la veille de son examen, il n’y avait pas de temps. Le problème a sauté à la figure de tou-te-s au grand dam des habitant-e-s. Il sera donc urgent de finir cet ouvrage afin de prévoir les afflux futurs. Ce n’est pas pensable de se dire « une fois la crise passée, ça ira bien » comme certain-e-s le disent. Non, ce genre de réflexions équivaut à dire, après avoir subit un tremblement de terre, que les normes sismiques pour les constructions ne servent à rien une fois le tremblement de terre passé. Le parking doit être fait et vite. De plus, le projet prévu prévoit une sorte de maintien du statu quo. En effet, les places créées sur le nouveau parking seront en remplacement des places actuelles qui seront supprimées. Il est donc question de dépenser des montants significatifs de francs pour conserver le même nombre de places. On marche sur la tête ! Ce parking doit être fait mais en plus des places existantes. Sans quoi, on va juste rendre payantes ces places mais avoir le même problème. Aucune excuse sous couvert d'une volonté cantonale n'est admissible. On ne peut agir dans le vide.


Ensuite, dans le village même de Saint-Cergue, nous avons pu constater des engorgements qui feraient passer des villes comme Milan, Paris ou Zurich comme des villes où ça roule bien aux heures de pointe. A cela deux facteurs évidement, la circulation de transit et la circulation pour chercher une place inexistante. Là encore, ce n’est pas les projets qui manquent. Un parking sous-terrain devait par exemple être construit. Mais comme souvent à Saint-Cergue, le projet a été classé dans le dossier « quand on aura le temps ». On peut raisonnablement parler de manque de vision… Il faut donc faire ce nouveau parking dans le village. Si la situation financière est difficile, il existe de multiples manières de faire, notamment en partenariat avec des entités privées, des droits de superficie, etc. Les solutions sont nombreuses, il faut les chercher, les trouver et les appliquer. Cela n’a pas été le cas. Sans changement de paradigme, la prochaine crise aura les mêmes effets.


Donc en clair, il faut construire ces parkings. Mais là encore, en lisant les échanges entre les différent-e-s responsables des dossiers, tout le monde semble d’accord pour faire ces parkings payants. Cela tombe sous le sens car les investissements sont importants et il est nécessaire de les amortir. Néanmoins, il faut savoir faire preuve de justice envers les habitant-e-s de la commune de Saint-Cergue. En effet, comme nous l’avons démontré, lesdits parkings sont essentiellement à destination des touristes, des visiteurs/ses du village et des frontalières/ers. Ne nous leurrons pas, quelle que soit la méthode de financement, à un moment ou à un autre, les habitant-e-s passeront à la caisse. De ce fait, il convient de garantir aux riverain-e-s la gratuité de ces futurs ouvrages. Dans le cas contraire, les indigènes payeraient deux fois. C’est tout simplement indécent de demander cela.


Lors de la prochaine législature, nous travaillerons donc à faire avancer ces dossiers et à trouver des solutions modernes à de vieux problèmes.

Le 7 mars, voté liste 1 au municipal et liste 3 au communal.


Credit photos: Alternative

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